UMR 6240 LISA : cycle de séminaires « 150 ans de l?Italie »

Lundi 21 février 2011 à 14h, Amphi Ettori, Campus Mariani, Corte

«Du statut albertin à la constitution italienne de 1948, histoire de la construction d’un état»

Fulco Lanchester, juriste, Université La Sapienza de Rome

Résumé : L’histoire constitutionnelle de l’état italien est représentative des différentes phases vécues par le pays et par ses institutions. Il semble impossible de les dissocier. Il s’agira lors de cette présentation de rappeler les principaux épisodes politiques, économiques sociaux de l’Italie de la proclamation du Royaume d’Italie en 1861 à nos jours, en les reliant par un procédé aussi bien déductif qu’inductif à l’histoire constitutionnelle de l’Italie.

Lundi 7 mars 2011

« Écriture filmique, écriture politique, écriture poétique »

Chiara Malta, réalisatrice, Paris

Résumé : A une époque où les médias ont dévoré les débats démocratiques en Italie, où la culture doit se frayer une place constamment remise en question par le pouvoir, il s’agira lors de cette rencontre, de définir le rôle de la création, le sens et le pouvoir de l’image, et la perception de la société italienne au travers du regard de la caméra.

Vendredi 1 avril 2011

« Union, désunion’, une histoire paradoxale des tensions politiques dans l’Italie de 1861 à nos jours »

Antonio Negri, écrivain, philosophe, Paris

Résumé : À l’heure de la commémoration des 150 ans de l’Unité d’Italie, le débat sur le futur de l’intégrité territoriale de la République italienne se fait de plus en plus pressant. La vacuité et la médiocrité des échanges politiques due aussi à la disparition des grands partis historiques, rendent l’idée d’une alternative à la pensée unique, extrêmement difficile. Mais l’Italie est-elle vraiment paradoxale en soi ou n’est-elle point simplement le miroir grossissant d’une situation internationale chaotique ?

Mardi 5 avril 2011

« De l’auto-exotisme des écrivains sardes »

Giulio Angioni, écrivain, anthropologue, Université de Cagliari

Résumé : Il s’agira de savoir quel sens et quel poids l’appartenance à la nation italienne a pris et a exercé auprès des écrivains sardes. Relation subtile, parfois perverse, parfois conflictuelle, qui a amené certains à un contenu narratif non exempt d’un certain« exotisme » volontaire. Il sera intéressant de citer Grazia

Deledda comme paradigme de l’écrivain ‘auto-exotique’, dont le Nobel a permis d’acquérir une renommée internationale.