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Addiu o Madiba !
« Marche en avant de toi-même, comme le chameau qui guide la caravane »
Proverbe africain
Un homme est mort. « Un homme, fait de tous les hommes, qui les vaut tous et que vaut n’importe qui ». Ce qui compte c’est ce qu’un homme fait de ce qu’on a fait de lui. Sartre a doublement raison ! Cet homme comme les autres fut aussi un homme exceptionnel, qui est devenu un exemple par son courage moral, sa philosophie du combat pour la liberté, son audace politique, son dévouement au peuple des noirs « sans nom », des exploités de toutes les couleurs. Il pratiqua toutes les luttes : de la rébellion clandestine à la cohabitation parlementaire, en passant par la guérilla armée, et l’opposition non violente.
Ce premier avocat noir de son pays choisit, très jeune, le parti de la révolution. Traité en terroriste, condamné à mort, subissant vingt sept ans de prison, accompagné sans relâche par sa femme Winnie, militante exemplaire de l’ANC, soutenu par de nombreux artistes, notamment noirs, ce révolutionnaire communiste hors pair sort de prison en février 1990 et met fin à l’apartheid le 30 juin 1991. L’hommage unanime d’aujourd’hui ne doit pas cacher la traque, puis l’ostracisme dont il fut longtemps l’objet. Ce stratège en rébellion, ce fin politique, ce libérateur obstiné, ce chef charismatique mais sans vanité, ce militant de la paix nous a tant appris… Merci d’avoir existé. Soyons joyeux en souvenir de sa vie, de cette vie qu’il a su se créer sur la terre.
A jamais, Madiba
Proverbe africain
Un homme est mort. « Un homme, fait de tous les hommes, qui les vaut tous et que vaut n’importe qui ». Ce qui compte c’est ce qu’un homme fait de ce qu’on a fait de lui. Sartre a doublement raison ! Cet homme comme les autres fut aussi un homme exceptionnel, qui est devenu un exemple par son courage moral, sa philosophie du combat pour la liberté, son audace politique, son dévouement au peuple des noirs « sans nom », des exploités de toutes les couleurs. Il pratiqua toutes les luttes : de la rébellion clandestine à la cohabitation parlementaire, en passant par la guérilla armée, et l’opposition non violente.
Ce premier avocat noir de son pays choisit, très jeune, le parti de la révolution. Traité en terroriste, condamné à mort, subissant vingt sept ans de prison, accompagné sans relâche par sa femme Winnie, militante exemplaire de l’ANC, soutenu par de nombreux artistes, notamment noirs, ce révolutionnaire communiste hors pair sort de prison en février 1990 et met fin à l’apartheid le 30 juin 1991. L’hommage unanime d’aujourd’hui ne doit pas cacher la traque, puis l’ostracisme dont il fut longtemps l’objet. Ce stratège en rébellion, ce fin politique, ce libérateur obstiné, ce chef charismatique mais sans vanité, ce militant de la paix nous a tant appris… Merci d’avoir existé. Soyons joyeux en souvenir de sa vie, de cette vie qu’il a su se créer sur la terre.
A jamais, Madiba
GRAZIELLA LUISI | Mise à jour le 06/12/2013