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Nos chercheurs en gestion à Harvard
La Fondation, partenaire de la journée de recherche sur PME et territoires, fer de lance de la promotion de l'esprit d'entreprise et de l'internationalisation des formations et des carrières à l'Université, s'est naturellement placée aux côtés de nos deux chercheurs en finançant exceptionnellement une relecture/traduction impeccable de leur communication.
To make the right impression...!
To make the right impression...!
Petit entretien avec nos chercheurs
Parlez-nous de cette fabuleuse expérience sur Boston à la fin mars 2014 ?
L'aventure commence à la suite d’un papier de recherche rédigé à trois, Thérèse Albertini, Thierry Fabiani et Nathalie Lameta, et proposé pour un colloque sur l’entrepreneuriat et les innovations pédagogiques à Harvard. Nous avons eu la chance d’être retenus, et grâce à notre laboratoire UMR CNRS Lisa et un peu la fondation de l’université nous avons pu nous déplacer et présenter nos travaux dans de bonnes conditions. Bien sûr, c’est quelque chose de très émouvant d’être dans l’une des meilleures universités du monde et de représenter notre université. C’est aussi la possibilité de démarrer la construction d’un réseau autour des meilleurs chercheurs du monde sur l’entrepreneuriat.
Quels enseignements en avez-vous tirés ?
Ce papier visait à poser les bases de la construction d’un projet pédagogique relatif à l’entrepreneuriat qui soit ambitieux et innovant pour une petite université. Nos résultats ont été très remarqués, notamment lorsque nous avons mis en avant les enjeux relatifs à la prise en compte des spécificités territoriales et culturelles dans l’élaboration du projet. Les échanges avec les autres chercheurs on été très enrichissants et nous confortent dans l’idée que le développement de l’entrepreneuriat étudiant est un défi majeur que doivent relever les universités, notamment via le label national PEPITE que nous venons d'obtenir en Corse.
Quelles sont les grandes lignes de votre constat, de votre sujet ?
Notre investigation avait pour but de réfléchir aux démarches entrepreneuriales au sein des Universités françaises afin de « Susciter l’envie d’entreprendre chez les étudiants ». Nous nous sommes particulièrement penchés sur la perception des universitaires impliqués dans ces démarches entrepreneuriales car leur perception impacte nécessairement leurs pratiques pédagogiques. Nous avons également proposé une application à l’Université de Corse concernant le volet empirique. Le cahier des charges de cette réflexion devait nous aider à promouvoir la culture entrepreneuriale, la créativité et l’innovation auprès des étudiants de l’enseignement supérieur.
L’analyse des diverses actions menées auprès des étudiants depuis 2009 nous a permis de tirer les premiers enseignements sur les obstacles à l’entrepreneuriat étudiant et de réfléchir à de nouveaux dispositifs pédagogiques pour une meilleure efficacité du process. Elles nous a également clairement fait prendre conscience de la nécessité de sensibiliser plus les enseignants à « l’esprit d’entreprendre », tant du point de vue culturel que pédagogique.
Quelles sont les implications de cette recherche ?
Les implications de cette recherche se situent à un double niveau (la formation et les actions complémentaires) dans le cadre d’un projet pédagogique global.
Concernant les implications pédagogiques, il s’agit de compléter les innovations pédagogiques existantes par des dispositifs plus créatifs ; de réfléchir à des parcours de sensibilisation, de spécialisation et enfin d’accompagnement ; de mettre en œuvre des programmes de sensibilisation et de formation des enseignants ; enfin d’introduire des modules liés à l’éthique entrepreneuriale.
Au niveau des actions nous avons fait ressortir les enjeux liés au renforcement du lien entre l’Université et les acteurs économiques locaux, le développement des échanges et rencontres avec les entreprises afin d’adapter au mieux le projet pédagogique au territoire. Le développement des MOOC et de la formation à distance via les outils numériques en seront un pilier.
Au niveau des bénéfices très concrètement qu’est-ce que cela pourrait apporter à la Corse et à son territoire ?
Les pistes sont nombreuses. Ce type de travaux contribuent au rayonnement international de l’Université de Corse et la positionnent comme un acteur reconnu dans le domaine de l’enseignement de l’entrepreneuriat et de l’innovation sociale en Méditerranée. L’idée est également, en développant des partenariats avec les acteurs locaux, de contribuer à accompagner des adultes en reprises d’études et de favoriser l’entrepreneuriat féminin.
Et sur le volet recherche en particulier ?
Après avoir pris le pouls des acteurs au sein de l’Université impliqués dans la pédagogie relative à l’entrepreneuriat, nous aurons à présent à nous intéresser au profil des étudiants formés et à la perception qu’ils ont de ce dispositif. Nous envisageons aussi de développer des thématiques de recherche autour de « Entreprendre au féminin », « l’Entrepreneuriat social » ou la « Reprise d’entreprise ».
Notre laboratoire de recherche tend à se spécialiser sur cette problématique et axe la 2ème journée de recherche « PME et Territoires » du 11 juillet 2014 sur l’entrepreneuriat, avec comme parrain l’AIREPME et des chercheurs renommés.
Vous nous parlez aussi du label PEPITE, pouvez-vous nous en dire plus sur le sujet ?
Aujourd’hui, l'entrepreneuriat est considéré au même titre que la maîtrise des langues ou de l'informatique comme une discipline indispensable. Le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et le Ministère du redressement productif ont accordé le label PEPITE à la Corse, depuis le 18 mars, pour la mise en place d’un projet de sensibilisation et d’accompagnement des étudiants du supérieur à l'entrepreneuriat. Ce projet PEPITE Corse a été co-construit avec 19 partenaires conduisant à un maillage territorial des démarches entrepreneuriales. L’idée est que chaque étudiant du supérieur puisse être sensibilisé ou accompagné dans son projet par les acteurs pertinents en fonction des besoins spécifiques de chaque projet.
Merci Nathalie Lameta et Thierry Fabiani... & Congrats !
L'aventure commence à la suite d’un papier de recherche rédigé à trois, Thérèse Albertini, Thierry Fabiani et Nathalie Lameta, et proposé pour un colloque sur l’entrepreneuriat et les innovations pédagogiques à Harvard. Nous avons eu la chance d’être retenus, et grâce à notre laboratoire UMR CNRS Lisa et un peu la fondation de l’université nous avons pu nous déplacer et présenter nos travaux dans de bonnes conditions. Bien sûr, c’est quelque chose de très émouvant d’être dans l’une des meilleures universités du monde et de représenter notre université. C’est aussi la possibilité de démarrer la construction d’un réseau autour des meilleurs chercheurs du monde sur l’entrepreneuriat.
Quels enseignements en avez-vous tirés ?
Ce papier visait à poser les bases de la construction d’un projet pédagogique relatif à l’entrepreneuriat qui soit ambitieux et innovant pour une petite université. Nos résultats ont été très remarqués, notamment lorsque nous avons mis en avant les enjeux relatifs à la prise en compte des spécificités territoriales et culturelles dans l’élaboration du projet. Les échanges avec les autres chercheurs on été très enrichissants et nous confortent dans l’idée que le développement de l’entrepreneuriat étudiant est un défi majeur que doivent relever les universités, notamment via le label national PEPITE que nous venons d'obtenir en Corse.
Quelles sont les grandes lignes de votre constat, de votre sujet ?
Notre investigation avait pour but de réfléchir aux démarches entrepreneuriales au sein des Universités françaises afin de « Susciter l’envie d’entreprendre chez les étudiants ». Nous nous sommes particulièrement penchés sur la perception des universitaires impliqués dans ces démarches entrepreneuriales car leur perception impacte nécessairement leurs pratiques pédagogiques. Nous avons également proposé une application à l’Université de Corse concernant le volet empirique. Le cahier des charges de cette réflexion devait nous aider à promouvoir la culture entrepreneuriale, la créativité et l’innovation auprès des étudiants de l’enseignement supérieur.
L’analyse des diverses actions menées auprès des étudiants depuis 2009 nous a permis de tirer les premiers enseignements sur les obstacles à l’entrepreneuriat étudiant et de réfléchir à de nouveaux dispositifs pédagogiques pour une meilleure efficacité du process. Elles nous a également clairement fait prendre conscience de la nécessité de sensibiliser plus les enseignants à « l’esprit d’entreprendre », tant du point de vue culturel que pédagogique.
Quelles sont les implications de cette recherche ?
Les implications de cette recherche se situent à un double niveau (la formation et les actions complémentaires) dans le cadre d’un projet pédagogique global.
Concernant les implications pédagogiques, il s’agit de compléter les innovations pédagogiques existantes par des dispositifs plus créatifs ; de réfléchir à des parcours de sensibilisation, de spécialisation et enfin d’accompagnement ; de mettre en œuvre des programmes de sensibilisation et de formation des enseignants ; enfin d’introduire des modules liés à l’éthique entrepreneuriale.
Au niveau des actions nous avons fait ressortir les enjeux liés au renforcement du lien entre l’Université et les acteurs économiques locaux, le développement des échanges et rencontres avec les entreprises afin d’adapter au mieux le projet pédagogique au territoire. Le développement des MOOC et de la formation à distance via les outils numériques en seront un pilier.
Au niveau des bénéfices très concrètement qu’est-ce que cela pourrait apporter à la Corse et à son territoire ?
Les pistes sont nombreuses. Ce type de travaux contribuent au rayonnement international de l’Université de Corse et la positionnent comme un acteur reconnu dans le domaine de l’enseignement de l’entrepreneuriat et de l’innovation sociale en Méditerranée. L’idée est également, en développant des partenariats avec les acteurs locaux, de contribuer à accompagner des adultes en reprises d’études et de favoriser l’entrepreneuriat féminin.
Et sur le volet recherche en particulier ?
Après avoir pris le pouls des acteurs au sein de l’Université impliqués dans la pédagogie relative à l’entrepreneuriat, nous aurons à présent à nous intéresser au profil des étudiants formés et à la perception qu’ils ont de ce dispositif. Nous envisageons aussi de développer des thématiques de recherche autour de « Entreprendre au féminin », « l’Entrepreneuriat social » ou la « Reprise d’entreprise ».
Notre laboratoire de recherche tend à se spécialiser sur cette problématique et axe la 2ème journée de recherche « PME et Territoires » du 11 juillet 2014 sur l’entrepreneuriat, avec comme parrain l’AIREPME et des chercheurs renommés.
Vous nous parlez aussi du label PEPITE, pouvez-vous nous en dire plus sur le sujet ?
Aujourd’hui, l'entrepreneuriat est considéré au même titre que la maîtrise des langues ou de l'informatique comme une discipline indispensable. Le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et le Ministère du redressement productif ont accordé le label PEPITE à la Corse, depuis le 18 mars, pour la mise en place d’un projet de sensibilisation et d’accompagnement des étudiants du supérieur à l'entrepreneuriat. Ce projet PEPITE Corse a été co-construit avec 19 partenaires conduisant à un maillage territorial des démarches entrepreneuriales. L’idée est que chaque étudiant du supérieur puisse être sensibilisé ou accompagné dans son projet par les acteurs pertinents en fonction des besoins spécifiques de chaque projet.
Merci Nathalie Lameta et Thierry Fabiani... & Congrats !
GRAZIELLA LUISI | Mise à jour le 12/04/2014