Attualità | Toute l'actualité de l'Université de Corse
Attualità |
Toute l'actualité de l'Université de Corse

Souvenir de René Girard


Mon souvenir de René Girard, par Maria-Stella Barberi

Dans la nuit du 4 novembre 2015, à l'âge de quatre-vingt-onze ans, René Girard est mort à Stanford, où il avait enseigné une grande partie de sa carrière. Le penseur français connu dans le monde entier pour sa théorie du désir mimétique et du bouc émissaire, est parti comme les vieux patriarches : en paix, simplement, après avoir dîné avec son épouse Martha, ses trois enfants, Mary, Martin, Daniel, et ses neufs petits-enfants : Olivia, Matthew, Jessie, Danielle, David, Peter, Gabrielle, Virginia et Renée. Avec le sentiment d’un fort attachement, d’une nostalgie et d’une quasi-jalousie d’enfant, je souhaiterais me ressouvenir ici de celui qui fut pour moi, comme pour tant d’autres, un maître et un ami.

        Je l'ai rencontré à l'Université de Stanford en 1990, quand j’ai suivi son enseignement et son séminaire de recherche pendant un semestre. Ensuite, les occasions n’ont pas manqué de le revoir: à Messine en 1994, et à Paris - où, jusqu'en 2011, il séjournait chaque année pendant quelques mois, et où, en 2006, il a été reçu à l'Académie Française - sans parler des nombreuses réunions et conférences organisées par le groupe de recherche international sur la théorie mimétique. Beaucoup de discussions, beaucoup de déjeuners et de dîners joyeux et animés, avec Martha et les amis français et italiens de passage à Paris. Je me souviens de lui toujours vif, plein d'esprit: il aimait plaisanter même au sujet de sa monomanie mimétique. Puis il redevenait sérieux et laissait échapper quelques regrets au sujet de l'isolement auquel le contraignait l'indifférence d'une grande partie du monde scientifique par rapport à ses découvertes sur le sacrifice. Il était ainsi: à la fois généreux et enthousiaste, et en même temps peu enclin à parler de son implication personnelle dans les expériences qui ont été l'objet de ses études.

        Pourtant en 1999, Girard a fait cette confidence à un journaliste du Monde: « Tout ce que je dis m’a été donné d’un seul coup. C’était en 1959, je travaillais sur le rapport de l’expérience religieuse et de l’écriture romanesque. Je me suis dit: c’est là qu’est ta voie, tu dois devenir une espèce de défenseur du christianisme. »   C’est grâce aux grands écrivains, les plus exposés à la vérité christique, et d’autant plus exposés qu’ils sont conscients de leur inclination à en prendre la place, que l’auteur de Mensonge romantique et vérité romanesque (1961), a eu la première compréhension aiguë et immédiate de sa mission. Interrogé par Philippe Muray sur le cas Céline, dans un entretien de 1988 publié par les éditions Artpress, Girard explique : « nous travaillons nous-mêmes à notre propre expulsion. Mais ce que nous vivons ne peut acquérir de signification véritable et devenir vivable que par rapport au Christ […] seul en position de souveraineté véritable. »
        Un apologète du christianisme, doué d’un esprit polémique et perçant, et d’une pensée indépendante qui se manifestait avant tout par  sa constante et incomparable aptitude à ouvrir la voie et à nommer des choses qu’en général on ne voit pas, et qu’encore moins on veut voir; car c’est seulement avec une exceptionnelle maîtrise de soi qu’on peut reconnaître le vrai scandale de l’humanité sans y mélanger son amour-propre, sans s’y identifier soi-même. Ce fut donc par pure cohérence qu’il s’opposa au titre retenu pour le volume d’entretiens que j’ai préparé en 2001 aux éditions Desclée de Brouwer: Celui par qui le scandale arrive. « Non, merci, me dit-il; c’est un beau titre, mais trop engageant pour moi. » Après réflexion, le livre est quand même sorti avec ce titre, toutefois dès la Préface, il est précisé qu’il  ne renvoie pas à l’auteur mais aux aspects les plus controversés de la théorie mimétique.

        Inutile de dire qu’à coup sûr,  ce qui choque le plus dans  la théorie de René Girard est son projet de communiquer à notre temps le scandale du christianisme. À la fin de Des choses cachées depuis la fondation du monde (1978), très inspiré par la vision d’Ézéchiel dans la vallée des morts, il proclame qu’il ne tient qu’à nous de nous ressaisir, de reprendre dans notre chair l’esprit et le sens de ce scandale, de le revivifier, et de ressusciter ainsi dans la pensée actuelle. Et il écrit: « Je crois que la vérité n’est pas un vain mot, ou un simple effet comme on dit aujourd’hui. Je pense que tout ce qui peut nous détourner de la folie et de la mort, désormais, a partie liée avec cette vérité. Mais je ne sais pas comment parler de ces choses-là. […] Il me semble toujours que si j’arrivais à communiquer l’évidence de certaines lectures, les conclusions qui s’imposent à moi s’imposeraient aussi autour de moi. »
        Depuis quelque temps déjà, certains ont commencé à tirer à eux « la couverture Girard ». Ainsi on peut lire par exemple dans le Corriere della sera du 5 novembre 2015, que « ces dernières années, convaincu que l’islam et l’Occident pouvaient sortir de la spirale violente de la rivalité mimétique, Girard était devenu moins apocalyptique, par rapport au moment où il soutenait que “l’histoire est un test pour l’humanité. Et l’humanité est en train de rater ce test.” » On fait l’éloge du magnifique réactionnaire nostalgique des hiérarchies pré-démocratiques ou bien on applaudit son pacifisme, son irénisme post-historique. On lui reconnaît de bon droit d’avoir été le précurseur de la théorie des neurones miroirs. Mais au fond, Girard se préoccupait très peu de ces aspects, et encore moins des diverses tentatives de récupération par telle ou telle idéologie. Provocateur, ironique, confiant dans le réel, il pouvait s’ennuyer à mourir en écoutant une conférence sur Levinas, et je peux confirmer qu’il savait mettre fin avec le sourire en disant « vous êtes trop philosophe » à une conversation dont il pensait qu’elle tournait en rond. Ce qui importait vraiment au penseur que nous avons connu, solitaire, même au milieu d'une foule de disciples, était de retrouver, depuis l'origine de la culture humaine, la victime sacrificielle désignée par les turbulences et les passions des communautés humaines.

         C’est la découverte de René Girard: la victime sacrificielle, trahie, désolée et perdue, a continué néanmoins pendant quelques centaines de milliers d'années à gérer la vie de la société, en mourant et en renaissant dans les dieux de la violence. Du sacrifice expiatoire il souligne l'enthousiasme, l’effervescence des foules, qu’on trouve à l’origine des sociétés humaines, et la fascination des cultes sacrés pour la divinité primitive de la violence. C’est l’aspect fondateur d’humanité et de divinité que, depuis les époques les plus anciennes, les sociétés transmettent, en transcendant et en transfigurant, en espaçant et en élargissant, mais on peut dire aussi en déplaçant l’espace naturel. Une manière assez appauvrie d'intégrer l’apport de René Girard aux théories de l’hominisation serait alors de ramener le religieux à une mutation supplémentaire de l'évolution biologique, comme s’il s’agissait d’une illustration, presque un cas particulier du schéma téléologique de la sélection naturelle, selon les principes monistes, progressifs, de développement et dialectique interne à toutes les espèces.

          Ce penseur qui restera unique dans son siècle a reconnu que la violence mimétique collective exercée sur une victime était le propre du cheminement humain dans l’histoire. Avec des analyses autant clairvoyantes que vivifiantes sur les mythes des origines, en passant par les rites archaïques, la tragédie grecque, et surtout les textes de la tradition biblique, René Girard soutient l’idée que la victime, clef de voûte ou pierre angulaire de l’humanité, en est devenue l’expression la plus triomphante, la plus frappante. C’est une perspective qui surmonte l'excessive insistance sur l’opposition entre le processus diachronique, évolutif de la culture, et  les mouvements synchroniques, contradictoires et en définitive meurtriers du désir mimétique. C’est pourtant dans cette perspective qu’on peut comprendre comme la seule la relation symbolique avec la victime divine dépasse la fonctionnalité du rachat de la violence présente chez Freud dans Totem et Tabou et dans L’homme Moïse et la naissance du monothéisme.
          À plusieurs reprises Girard s’est défendu d’être un continuateur de Freud. Certes, il reconnaît l'intérêt anthropologique de l’hypothèse du meurtre fondateur, même s’il ironise sur le signe rationaliste de l’alliance entre les frères qui englobe post-mortem celle avec le père. Si la mythologie freudienne du désir œdipien ne trouve pas grâce aux yeux de Girard, car il la perçoit comme une vision idéaliste incapable de prendre en compte l’évolution du mimétisme animal au mimétisme humain, le mythe de l’origine proposé par Freud compte néanmoins sur le rôle religieux de la victime, à laquelle il reconnaît la responsabilité de l’établissement de la société. La victime est le fondement religieux de l’espace humain ; c’est d’elle que naît l’ordre social, car c’est elle qui d’une part relie les hommes les uns aux autres, en fait des complices, et d’autre part vise à rassembler, recueillir et transmettre la religion du père dans l’ouverture d’un espace commun de transcendance.

        Que l’on me pardonne cette digression freudienne, peut-être un peu pédante. Mais dans le grand vide laissé par la mort de René Girard, maître et ami depuis tant d’années, cela m’a aidé à mieux saisir la signification filiale qui ne faisait que poindre au début de mon ressouvenir. Je peux désormais donner à René Girard ce nom de père que, j’espère, d’autres aussi lui donneront, même s’ils ne se sont jamais sentis adoptés ou regrettent de ne pas l’avoir été.
 


 

Versione italiana

Nella notte del 4 novembre 2015, all’età di novantuno anni, si è spento a Stanford, dove si era svolta una larga parte della sua carriera accademica, René Girard, lo studioso francese noto in tutto il mondo per la sua teoria del desiderio mimetico e del capro espiatorio. Se n’è andato come i vecchi patriarchi: pacificamente, semplicemente, dopo avere cenato con la sua sposa Martha, i tre figli Mary, Martin, Daniel, i nove nipoti, Olivia e Matthew, Jessie, Danielle, David, Peter, Gabrielle, Virginia e Renée. Nel sentimento di un profondo legame, d’una nostalgia e quasi di una “gelosia” filiale voglio qui ricordare chi, per tanti anni, è stato per me come per molti altri maestro e amico.

        Lo avevo conosciuto all’Università di Stanford nel 1990 e alla sua scuola rimasi per un semestre sabbatico. Da allora frequenti furono le occasioni d’incontro: a Messina, nel 1994, e soprattutto a Parigi (dove, fino al 2011, egli fu solito soggiornare ogni anno per alcuni mesi e dove nel 2006 era stato ricevuto all’Académie française) – per tacere dei tanti incontri nel corso dei convegni organizzati dal gruppo di ricerca internazionale sulla teoria mimetica. Molte le conversazioni, i pranzi e le cene gioiose e animate, con Martha e gli amici francesi e italiani di passaggio a Parigi. Lo ricordo sempre sollecito, pieno di spirito: amava anche scherzare sulla sua monomania mimetica. Poi tornava serio e si lasciava andare a qualche rammarico per l’isolamento cui lo costringeva l’indifferenza di gran parte del mondo intellettuale alle sue scoperte scientifiche in àmbito sacrificale. Egli era così fatto: tanto disposto, generoso ed entusiasta nel comunicarle, quanto schivo e raramente propenso a parlare delle implicazioni personali nelle esperienze che facevano l’oggetto dei suoi studî. 
        Eppure nel 1999, a un giornalista di «Le Monde» Girard confidava: «Tout ce que je dis m’a été donné d’un seul coup. C’était en 1959, je travaillais sur le rapport de l’expérience religieuse et de l’écriture romanesque. Je me suis dit: c’est là qu’est ta voie, tu dois devenir une espèce de défenseur du christianisme»


        Questa prima acuta e immediata percezione di sé l’autore di Menzogna romantica e verità romanzesca (1961) l’estrae quindi dai grandi scrittori, i più esposti alla verità cristica, e tanto più esposti quanto più consapevoli della loro pulsione a prenderne il posto. In un’intervista sul caso Céline, rilasciata a Philippe Muray nel 1988 (e, ora ripubblicata per i tipi della Artpress[[1]]url:#_ftn1 ), Girard dirà: «nous travaillons nous-mêmes à notre propre expulsion. Mais ce que nous vivons ne peut acquérir de signification véritable et devenir vivable que par rapport au Christ (...) seul en position de souveraineté véritable».
        Una apologeta del cristianesimo polemico e pugnace, ma alieno da ogni fanatica prevaricazione, come peraltro si conveniva a quella sua costante e incomparabile attitudine a scovare il senso abscondito di cose che in genere non si vedono, e meno si vogliono vedere proprio perché vi si riconosce il vero scandalo dell’umanità. Non fu che coerenza il rifiuto che egli oppose al titolo che gli avevo proposto per un volume di interviste che andavo curando nel 2001 per i tipi di Desclée de Brouwer: Celui par qui le scandale arrive. «No, grazie», mi disse; «è un bel titolo, però troppo impegnativo per me». Poi ci ripensò e il libro uscì con il titolo suggerito: ma pretese che dalla prefazione emergesse come quel titolo fosse rivolto non già all’autore bensì agli aspetti controversi della teoria mimetica.
        Inutile dire che l’aspetto sicuramente più controverso della teoria di René Girard è il suo ruolo nella trasmissione al nostro tempo dello scandalo del cristianesimo. Alla fine di Delle cose nascoste sin dalla fondazione del mondo (1978), egli proclama profeticamente che dipende solo da noi dar vita e carne, immettere lo spirito di questo scandalo sul pensiero attuale. E scrive: «Credo che la verità non sia una parola vana, o un semplice ‘effetto’ come si dice oggi. Penso che tutto quello che può allontanarci dalla follia e dalla morte fa lega, ormai, con questa verità. Ma non so come parlare di queste cose. [...] Mi pare sempre che, se riuscissi a comunicare l'evidenza di certe letture, le conclusioni che si impongono a me si imporrebbero anche attorno a me»

        Già da qualche tempo si è cominciato a “tirare la coperta” Girard o da un lato o dall’altro; e in questi giorni leggiamo (ad esempio sul «Corriere della sera» del 5 novembre 2015) che «negli ultimi anni, convinto che Islam e Occidente potessero uscire dalla violenta spirale di rivalità mimetica, Girard era diventato meno apocalittico rispetto a quando aveva sostenuto che “la storia è un test per l’umanità. E l’umanità sta fallendo quel test”». Si elogia il magnifico reazionario nostalgico delle gerarchie pre-democratiche oppure si plaude al suo pacifismo, all’irenismo post-storico. Gli si riconosce addirittura d’essere l’“anticipatore” della teoria dei neuroni specchio. Ma in fondo assai poco René Girard si curò di questi aspetti e ancora meno delle controversie che tentarono di acquisirlo a questa o a quell’altra ideologia.
        Provocatore, ironico, confidente nel reale, poteva annoiarsi a morte ascoltando una conferenza su Lévinas o poteva chiudere con un sorriso e con un ‘voi siete troppo filosofa’ una conversazione che – come posso personalmente testimoniare – gli sembrava girare a vuoto. Ciò che davvero importò al pensatore che abbiamo conosciuto, solitario, pur in mezzo a una folla di discepoli, fu il tentativo di rintracciare, sin dall’origine della cultura umana, la vittima sacrificale designata dai disordini e dalle passioni del suo mondo. Questa la scoperta di René Girard: la vittima sacrificale – tradita desolata e perduta – durante qualche centinaia di millenni non ha mai smesso di gestire la vita delle società, di morire e di rinascere negli dèi della violenza. Del sacrificio egli sottolinea quindi l’aspetto fondatore di umanità e di divinità, non soltanto l’entusiasmo delle folle, evidente nei riti del sacro arcaico, nei culti al dio primitivo della violenza. Ed è appunto tale aspetto che le società arcaiche trasmettono, trascendendo e trasfigurando, spiazzando potremmo dire, o contenendo in sé lo spazio naturale. Un modo assai impoverito di integrare l’apporto di René Girard alle teorie dell’ominizzazione consisterebbe nel ricondurre il religioso a una mutazione supplementare dell’evoluzione biologica, quasi fosse un’illustrazione o un caso particolare dello schema teleologico della selezione naturale, secondo principî monisti, progressivi, di sviluppo e dialettica interna a tutte le specie.

        Piuttosto, le analisi vivificanti di René Girard sulla violenza mimetica collettiva esercitata su una vittima all’origine delle società umane (riconosciuta nei miti e nei riti, nella tragedia greca e soprattutto nei testi della tradizione biblica) si iscrivono nella decrittazione cristiana del cammino umano; aderiscono all’idea che la vittima divina, chiave di volta o pietra angolare dell’umanità, sia l’esposizione più clamorosa di questa umanità. Da questo punto di vista, ritengo che la presa di distanza da Freud non abbia per Girard altro intento che insistere sulla distinzione tra il processo diacronico, evolutivo della cultura e la relazione simbolica, sincronica, affidata ai contraddittorî movimenti del desiderio mimetico. Una distinzione che perciò stesso supera la mera funzionalità del riscatto religioso presenti in Totem e Tabu e in Mosè e la nascita del monoteismo. Girard si è difeso dall’accusa d’essere un continuatore di Freud. Certo ha riconosciuto l’interesse antropologico dell’ipotesi dell’assassinio fondatore all’origine della cultura umana, ma ha ironizzato sul segno razionalista dell’alleanza tra i fratelli che ingloba post-mortem il padre dell’orda in una dinamica antistorica incapace di dar conto dell’evoluzione dal mimetismo animale al mimetismo umano. Egli considera in fondo la visione freudiana altrettanto mitica che idealistica. Tuttavia se il modello può essere considerato mitico, la religione del padre presuppone uno spazio sociale pacificato ovvero quell’origine religiosa della cultura cui lo stesso Girard attribuisce il carattere ‘operativo’ del meccanismo del capro espiatorio quando, da una parte, lega gli uomini gli uni agli altri, li fa complici e, dall’altra parte, raccoglie, riunisce, rappresenta un universo comune, uno spazio di trascendenza della violenza. Anche se la mitologia freudiana del desiderio edipico non trova molto credito presso René Girard, il mito dell’origine proposto da Freud conta nondimeno sul ruolo religioso della figura paterna, fa posto al padre nella nascita dell’ordine umano.

        Mi sia perdonata questa digressione freudiana, forse un po’ pedante. Ma nel grande vuoto lasciato dalla morte di René Girard, maestro e amico di tanti anni, mi ha aiutato a precisare quel significato filiale che mancava all’inizio del mio ricordo. Posso ormai consapevolmente dare a Girard quel nome paterno che gli spetta e che spero potranno dargli anche altri che non ne sentirono l’adozione o che rimpiansero di non esserlo mai stati.
 
René Girard, Des choses cachées depuis la fondation du monde. Entretien avec Philippe Muray, Artpress, Paris 2015, p. 25
R. Girard, Delle cose nascoste sin dalla fondazione del mondo, Adelphi, Milano, 1983 (2001), p. 534.
GRAZIELLA LUISI | Mise à jour le 03/01/2016