Mercredi 3 et jeudi 4 avril 2013 : Enseignements de Carlo Ossola, Professeur au Collège de France

Dans le cadre de la délocalisation des enseignements du Collège de France, l’Université de Corse (Laboratoire CNRS Lieux, Identités, eSpaces et Activités / UFR Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales) reçoit en avril prochain le Professeur Carlo Ossola, responsable de la chaire "Littératures modernes de l'Europe néolatine". Il dispensera deux enseignements ouverts à tous autour du thème "Ces formes authentiques...".

 

Programme

Cérémonie d'inauguration le mardi 2 avril à 17h au Palazzu Naziunale

En parallèle à ce programme, la Bibliothèque Universitaire (Campus Mariani) propose un fonds bibliographique constitué d’une vingtaine d’ouvrages liés à Giuseppe Ungaretti et Carlo Ossola.

En complément de sa venue à l’Université de Corse, Carlo OssoIa donnera le vendredi 5 avril à 18h une conférence sur Dante à l'auditorium du Musée de Bastia (Citadelle).

Carlo Ossola
Carlo Ossola est professeur au Collège de France depuis 2000 où il est en charge de la chaire "Littératures modernes de l’Europe néolatine". Il a auparavant enseigné à l’Université de Turin (1972-1976), à l’Université de Genève (1976-1982) et à l’Université de Padoue (1982-1988) avant de revenir à la Faculté des Lettres de l’Université de Turin (1988-1999). Depuis 2007, en plus de ses activités au Collège de France, il est le directeur de l’Institut d’Etudes Italiennes (Instituto di Studi Italiani) de l’Università della Svizzera italiana à Lugano en Suisse.
Parmi ses derniers ouvrages : A vif – La Création et les Signes (Actes Sud - 2013) ; Conversation sur le temps (Editions de la Différence – 2012) ; Introduzione alla Divina Commedia (Marsilio – 2012) ; Création, Renaissance, Ordre du Monde (Nino Aragno – 2012).

Au centre des enseignements : Giuseppe Ungaretti
Giuseppe Ungaretti (1888-1970) fait partie des grands poètes italiens du XIXème siècle. A l’âge de 24 ans, il étudie deux ans à Paris où il fréquente les milieux intellectuels et artistiques aux côtés d’Apollinaire, Picasso, Braque... Il y suit les cours du philosophe Henri Bergson au Collège de France.
Ses poésies reflètent l’évolution de sa personnalité. L’Allegria (1931) témoigne ainsi de son bonheur d’avoir survécu à la première guerre mondiale. Quelques années plus tard, le décès de son fils âgé de neuf ans ou encore la guerre de 39-45 rendent ses textes plus sombres, à l’image du recueil Il Dolore (1947).


Contact
Françoise GRAZIANI
Professeur de Littérature comparée
UFR Lettres, Langues, Arts, Sciences Humaines et Sociales
Laboratoire Lieux, Identités, eSpaces, Activités (CNRS / Université de Corse)
fgraziani@univ-corse.fr

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